• Outil indispensable à la bonne tenue du dossier scolaire...je ne suis pas la seule à proposer une version de la fiche de renseignement.

    En établissement, pas mal d'infos sont déjà consignées aux archives dans de gros dossiers administratifs ...il nous faut dans les classes les infos essentielles :

    - les infos générales sur le jeune : nom, prénom, date de naissance, coordonnées, assurance

    - le nom du référent et du coordinateur : trèsutile durant la synthèse

    - les parents / famille d'acceuil/ services sociaux

    - la fratrie

    - le moyen de trannsport utilisé pour venir à l'IME ( le plus souvent ramassage ou taxi)

    - le régime : interne ou demi-pensionnaire

    - le résumé des prises en charge

    - des infos scolaires : palier validé, ASSR, B2i, premiers secours, le cursus antérieur.

    Télécharger la fiche de renseignements

     


    votre commentaire
  • Les relations avec les parents sont le maillon faible du travail en établissement.

    Les jeunes arrivent et repartent en bus de ramassage ou taxi et peu de familles se déplacent. L'année dernière même les ESS étaient compliquées.

     

    Nous avons décidé de mettre un point d'honneur à communiquer ! Carnet de liaison, petits mots hebdomadaires, questionnaires de satisfaction...

    Avec la rentrée nous voulions créer la surprise .

    Nous avons donc crée une plaquette.

    POurquoi ? pour présenter,  mettre en valeur l'unité d'enseignement. 

    Faire connaître les projets, les choix pédagogiques, véhiculer une image claire, améliorer la notoriété, informer, rassurer...

    Cette plaquette peut être considérée comme une espèce de carte de visite avec les coordonées de l'établissement, le nom des enseignantes...

    POur qui ? Pour les parents en premier lieu, mais aussi les partenaires éducatifs, sociaux, les collègues  qui vont avoir à orienter des jeunes chez nous ( CLIS, ULIS...) Pour l'enseignant référent. Pour les stagiaires qui visitent nos classes. Cette plaquette est à destination de toutes les personnes qui ont un moment ou un autre à parler de nous.

    Les avantages ? savoir qui on est, se souvenir de nous 

    C'est un outil stratégique, qui se doit d'être attractif, coloré mais aussi concis ! Ce n'est pas un fourre-tout. Il faut la segmenter, créer des rubriques. Il sera impossible de tout dire donc il faut être clair et avoir le sens du résumé. Ne pas non plus sous estimer la forme que l'on choisit ( ni trop grand ni trop petit) Nous avons choisi un format A5 qui peut s'insérer dans le cahier de liaison du même format.

     

    Je vous présente ici une trame que vous pouvez ré-utiliser ou vous approprier.

    Télécharger l'exemple de plaquette

    Contactez moi pour de plus amples renseignements


    3 commentaires
  •  

    En établissement ( IME , ITEP) nous avons souvent des budgets dérisoires ou pas de budget du tout.

    Mes collègues et moi devons nous en sortir avec 14 euros et des clopinettes par enfant scolarisé. Il est clair que le pôle pédagogique n'est pas prioritaire.

    Aussi les deniers personnels sont mis à contribution. Je gaspille plus de 600 euros par an pour ma classe. Je passe des commandes perso s pour des manuels ou des albums, pour du matériel d'art ou le mobilier de la classe. C'est le pri à payer pour être bien sa classe et mener de jolis projets.

    Le système D aussi est de rigueur:

    - je récupère pas mal de chose pour l'art plastique mais ça c'est le virus des enseignants ( bâtonnet de glace, pot de yaourt en verre, rafia, ruban, emballage cadeau)

    - je suis à l'affût de tous les kists pédagogiques gratuits. Un grand merci à gandalf qui me sauve la mise!

    Coopérative scolaire et unité d'enseignement : C'est compatible !

    Alors en 2010 nous avons crée une coopérative scolaire avec demande au préalable à la direction de l'établissement et à l'IEN.

    C'est le BO n° 31 du 23 juillet 2008 qui régit le fonctionnement des coopératives. ICI

    Ainsi nous avons opté pour un coopérative géré par l'OCCE. L' OCCE nous demande une participation annuelle d'environ 2 euros par enfant (assurance comprise) et nous garantit un cadre comptable et juridique très performant. Les comptes sont régulièrement contrôlés et tout est bien balisé.

    Coopérative scolaire et unité d'enseignement : C'est compatible !

     

    La coopérative nous permet d'avoir un budet propre, à part du budget alloué par l'institution. Un mandataire choisit entre les collègues gère la coopérative et a la signature sur le compte. Le compte en banque est à la Banque postale et il a été ouvert par l'OCCE.

    Toutes les dépenses sont choisies de manière collégiale en associant au mieux les jeunes. Nous nous réunissons souvent et nous consignons toutes les décisions dans un cahier.

    La coopérative ne se substitue pas au budget de fonctionement. Pas question d'acheter des fournitures scolaires, des manuels. En revanche nous pouvons acheter du matériel d'art pour des projets particuliers, nous réalisons des sorties, des goûters. De nombreux albums ont été acheté pour agrémenter la bibliothèque.

    Les parents cotisent s'il le souhaite à hauteur de 10 euros par famille et par an.

    Nous organisons des opérations de vente de produits pour récolter de l'argent:

    - vente de calendrier

    - vente de cartes de voeux

    - vente de photos

    - vente de chocolats pour Noël et Pâques ...

    Coopérative scolaire et unité d'enseignement : C'est compatible !

    Notre partenaire pour les ventes de chocolats c'est Initiatives SaveurS. Le chocolat est bio, équitable et de grande qualité, ils ont des produits originaux qu'on ne trouve pas spécialement dans le commerce. Ils nous reversent 25% des ventes.

    Coopérative scolaire et unité d'enseignement : C'est compatible !

     

    Chaque année en septembre nous réalisons un bilan financier. 

    Matériel pour la coopérative:

    - un cahier où nous consignons les compte rendus de réunion

    - un cahier où nous consignons les achats réalisés

    - un classeur pour les rélevés de compte

    - un cahier jaune de l'OCCE pour la compatablilité

    - une boîte à archive pour les factures numérotées

    - une caisse en métal qui ferme pour garder les recettes, les chèques en attendant de les poser en banque

     

    Nous informons les parents par écrit des bilans, des sorties, nous communiquons fortement pour qu'ils sachent à quoi leur argent est utilisé.

    La gestion prend un peu de temps. Pour la coopérative de notre UE je passe environ 2heures par mois à faire les comptes et réaliser des compte rendus. Je passe un peu plus de temps lors des activités "phares" de l'année ( cotisation, bilan financier, vente flash).

     

    Au final grâce à la coopérative nous arrivons à doubler aisément notre budget et nous améliorons grandement le quotidien de nos élèves. le temps passé vaut bien cette grande amélioration de nos conditions de travail.

    En travaillant en établissement c'est possible et rentable de créer une coopérative!

     

    Pin It

    2 commentaires
  • Enfance en danger

    Nous sommes parfois confronté à des cas d'enfants qui vont mal et qui viennent se confier sans trop savoir quoi faire ...qui prévenir? Comment agir ? Quelle est la conduite à tenir?

    Venir en aide à un enfant en danger est une obligation mais on ne sait pas toujours comment agir.

    J'ai trouvé un guide sur le site de la direction départementale des Pyrénées Atlantiques. Il s'adresse aux directeurs d'école et je le trouve très clair. En voici un résumé :

     

    - rappel du cadre juridique

    Loi n°2007-293 du 5 mars 2007 réformant la protection de l'enfance modifie les règles de la loi n°89-

    487 et affirme le rôle central du Président du Conseil Général qui se voit confier la coordination des

    actions menées autour de l'enfant.

    Il devient en outre l'interlocuteur vers lequel doit être transmise toute information préoccupante sur un

    mineur en danger ou en risque de l'être.

    Circulaire E.N. n° 97.119 du 15 mai 1997 rappelant l'obligation de vigilance des personnels de

    l'Éducation Nationale et la procédure de signalement.

    Circulaire E.N. N°97-2001-044 du 15 mars 2001 concernant la lutte contre les violences sexuelles.

    Les textes concernant l'obligation de signaler :

     - articles 434-1 et 434-3 du code pénal (non dénonciation de crime et non dénonciation de

    mauvais traitement envers un mineur de 15 ans)

     - article 223-6 du code pénal ( non assistance à personne en péril )

     - article 40 du code de procédure pénale : « Toute autorité publique ou tout fonctionnaire qui,

    dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit, est tenu d'en aviser

    sans délai le Procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements,

    procès-verbaux et actes qui y sont relatifs ».

    Les textes concernant le secret professionnel et le secret partagé :

     - article 226-13 du code pénal

     - article 226-14 du code pénal

     - article 15 de la loi 2007-293 instaurant le secret partagé entre les professionnels de la

    Protection de l'Enfance

     - article 26 de la loi du 13 juillet 1983 imposant le secret professionnel et le devoir de

    discrétion à tous les fonctionnaires.

     

    - définition de l'enfance en danger

    D'après l'Observatoire National de l'Action Sociale décentralisée (ODAS),

    l'Enfance en danger est l'ensemble des enfants maltraités et des enfants en risque de danger.

    ♦ L'enfant maltraité est celui qui est victime de violences physiques, d'abus sexuels, de cruauté

    mentale, de négligences lourdes ayant des conséquences graves sur son développement physique

    ou psychologique.

    ♦ L'enfant en risque de danger est celui qui connaît des conditions d'existence qui risquent de

    mettre en danger sa santé, sa sécurité, sa moralité, son éducation ou son entretien, mais qui n'est

    pas pour autant maltraité.

     

    - les pôles d'intervention

    La Loi 2007-293 du 5 mars 2007 a clarifié la ligne de partage entre les deux grands pôles

    d'interventions : la protection administrative, sous l'autorité du Président du Conseil Général et la

    protection judiciaire, sous l'autorité du Juge des enfants.

    L'Intervention administrative

    Le Conseil Général, pivot du dispositif, est chargé de recueillir, d'évaluer et de traiter toutes les

    informations préoccupantes, quelles qu'en soient leur provenance, relatives aux mineurs en danger

    ou susceptibles de l'être, en les centralisant au sein d'un lieu unique : La Cellule Départementale de

    l'Enfance en Danger (CDED). 

    L'information préoccupante: tout élément d'information (sociale, médicale ou autre) susceptible de

    laisser craindre que les conditions d'existence mettent ou risquent de mettre en danger la santé, la

    sécurité, la moralité ou l'éducation de l'enfant et qu'elles puissent compromettre gravement son

    éducation ou son développement physique, affectif, social et intellectuel.

    L'Intervention judiciaire

    La loi réserve plutôt ce mode d'intervention lorsque la situation de l'enfant comporte une notion de

    péril imminent ou d'infraction pénale, nécessitant une protection judiciaire sans délai. 

    Dans ce cas, il s'agit de saisir directement le parquet. On conserve alors le terme de signalement.

    (Rappel: l'allégation d'abus sexuel entre dans cette catégorie, et ne doit faire l'objet d'aucune

     investigation).

     

    - les signes

    Un faisceau de signes, d'indices, de symptômes, indique une éventualité d'enfant en

    danger ou en risque de danger.

    Il s'agit d'être à l'écoute et vigilant.

    Les signes d’appel peuvent être discrets, insidieux ou récurrents.

    ♦ Désintérêt pour les activités scolaires

    ♦ Difficultés scolaires non expliquées

    ♦ Absences non motivées

    ♦ Arrivées tardives ou précoces à l'école, retours tardifs, fugues, négligence parentale

     (sommeil, alimentation, hygiène, habillement, équipement scolaire, séjours parascolaires,

     suivi médical)

    ♦ Retard psychomoteur, troubles du langage inexpliqués 

    ♦ Attitude craintive ou peureuse, agressivité ou repli sur soi

    ♦ Attitude de « bourreau » ou de « victime » face à ses camarades

    ♦ Recherche constante ou rejet de l'adulte, troubles du comportement...

    En cas d’abus sexuels : les symptômes « écrans » sont multiples et doivent être décodés

    ♦ Maux de tête

    ♦ Douleurs abdominales vagues

    ♦ Comportement érotisé

    ♦ Troubles psychosomatiques, boulimie, anorexie

    ♦ Dépressions

    ♦ Automutilations...

    Toute baisse soudaine des résultats scolaires, tout changement brutal de comportement

    ou d'attitude, doit aussi attirer l'attention.

     

    L'accélération et le cumul des processus (fugue, absentéisme, tentative de suicide...) doivent nous alerter.

     

    - Qui peut vous aider ?

    Médecin scolaire, infirmière, psychologue scolaire.

    L'aide social à l'enfance, le parquet, la gendarmerie ou le commissariat, le pôle départemental de la protection de l'enfance.

    le 119 numéro national

     

    - Que faire selon les situations ?

    Types de situations Suites à donner

    N° 1 Révélation directe de la victime de faits précis et circonstanciés 

    - viol 

    - tentative de viol

    - agressions sexuelles

    - atteintes sexuelles

     Saisir le Procureur de la République par fax (signalement)

     Informer éventuellement le médecin scolaire*, la psychologue et/ou l'infirmière

     Informer le directeur académique (sous couvertde l’IEN)

     Envoyer copie à la CDED

     

    N°2 Mauvais traitements avérés avec blessures constatées

     Alerter le médecin scolaire* de l'école

     Saisir le Procureur de la République par fax

    (signalement)

     Informer le directeur académique (sous

    couvert de l'IEN)

     Envoyer copie à la CDED

     

     

    N°3 Enfant en risque de danger: suspicion de négligences éducatives, de mauvais traitements,

    d'abus sexuels, rumeur, autres situations...

    Si l'auteur présumé est un adulte de la communauté scolaire

     Alerter le médecin*, l'infirmier et le psychologue scolaire

     Procéder à une évaluation pluridisciplinaire au sein de l'école et saisir la CDED du Conseil

    Général (envoi de l'information préoccupante)

     Informer le directeur académique (sous couvert de l'IEN)

    Saisir sans délai le directeur académique sous couvert de l'IEN

    * Avant la grande section de maternelle les informations préoccupantes et les signalements sont transmis directement sans saisine du médecin de l'éducation nationale qui a pour missions d'intervenir à partir de la grande section de maternelle.

     

    - conseils et précautions

    1 CONSEILS

    Parce qu'il s'agit d'une situation complexe et difficile, il est important de ne jamais rester seul

    face à une situation d'enfant en danger ou en risque de l'être pour :

    – Partager un doute, une parole d'enfant recueillie

    – Evaluer et approfondir la connaissance d'une situation

    – Atténuer les conséquences de cette situation

    – Vérifier si une intervention est déjà en cours

    Pour obtenir des informations complémentaires et un soutien, vous contacterez le médecin,

    l'infirmière et/ou le psychologue de l'Education Nationale. Ils seront en mesure de vous aider à faire

    appel aux partenaires (CDED, responsable MSD, associations...).

    2 PRÉCAUTIONS

    ■ Auprès de l'enfant 

    Il s'agit de recueillir la parole de l'enfant sans commentaire personnel, ni interprétation, ni

    jugement de valeur ; au besoin mener avec lui un entretien sans investigation.

    Il faudra expliquer à l'enfant votre mission et responsabilité d'adulte enseignant pour l'aider

    ainsi que sa famille. 

    ■ Auprès de la famille

    Les droits au respect de la vie privée des enfants et de leur famille impliquent : 

    la plus grande discrétion

    le respect de la stricte confidentialité, sachant « que le partage des informations

    relatives à une situation individuelle est strictement limité à ce qui est nécessaire à

    l'accomplissement de la mission de protection de l'enfance » (extrait article L.226-2-2 du

    CASF)

    Le père, la mère, toute autre personne exerçant l'autorité parentale, le tuteur, l'enfant en

    fonction de son âge et de sa maturité sont préalablement informés selon des modalités

    adaptées, sauf si cette information est contraire à l'intérêt de l'enfant. (extrait de l'article

    L226-2-2 du CASF). L'information des parents est systématique sauf dans les cas où

    l'auteur de violences sexuelles (cas n°1) ou de maltraitance avérée (cas n°2) est un

    membre de la famille.

    La présomption d'innocence quel qu'en soit l'auteur 

     ■ La situation

     

     Partager les éléments d'une situation d'enfant en danger ou en risque ne signifie ni apporter 

     la preuve des faits, ni apprécier les responsabilités.

     

     

    - Aide à la rédaction

    Dans tout écrit, il est absolument indispensable de noter un maximum de renseignements d'état-civil

    concernant l'enfant, ses parents ou responsables légaux ainsi que le contexte dans lequel sont recueillis

    les éléments ou confidences :

    nom, prénom, date de naissance (lieu de naissance si possible)

    adresse où réside l'enfant, sa classe, son régime

    ainsi que des éléments relatifs à sa scolarité

    – Si l'enfant est amené à révéler des violences subies, il est important de retranscrire ses propos

    littéralement, entre guillemets, sans interprétation.

    – Dans la mesure du possible, il est recommandé que la personne à l'origine de l'information

    préoccupante indique ses coordonnées téléphoniques professionnelles et personnelles afin de

    pouvoir être jointe facilement.

    – Si plusieurs personnes sont dépositaires d'informations, de confidences, chacune des personnes

    concernées rédige un écrit.

    En cas de saisine directe du Parquet pour cause d'urgence exclusivement, une copie de l'information

    préoccupante doit être adressée systématiquement à la Cellule Départementale de l'Enfance en

    Danger.

    Une copie de tout signalement ou information préoccupante envoyée au parquet ou à la CDED doit

    être transmise sans délai au directeur académique sous couvert de l'IEN.

    Garder en votre possession un double de vos écrits.

    Le retour d'informations sera directement effectué auprès de l'école par la CDED.

     

    Le délai pourra être plus ou moins long (de quelques heures à plusieurs semaines) en fonction de la situation.


    4 commentaires
  • Une fiche pour noter les coordonées des collègues avec qui on traite durant l'année. Ceci dans le but d'assurer un meilleur suivi des élèves.

     

     

    Télécharger « Fiche partenaires.pdf »


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique