• Ce post s'adresse à tous les enseignants qui sont perdus. Ils ne savent plus quoi faire pour venir en aide à leur élèves, se posent un millier de questions ...

    Alors quand peut-on demander une aide humaine ? Cette aide doit -être constante ?

    Une AESH individuelle est notifiée si l'élève a un besoin d'attention soutenue et continue.

    Je vous propose ici un outil qui va vous aider  :

    - d'abord il va vous permettre d'observer objectivement votre élève ( via les réponses obtenues vous verrez que le besoin d'aide humaine sera visible)

    - puis il va vous permettre de faire le point  sur ce que vous avez déjà mis en place pour l'aider

    Dans mes fonctions de conseillère pédagogique au service de l'école inclusive j'ai pu travailler cette grille avec une école et cela a vraiment aidé les collègues pour savoir s'ils devaient faire cette demande.

    J'espère qu'elle vous aidera aussi.

    Mon élève a-t-il besoin d'une aesh ?  

     

    Télécharger la grille d'observation et des adaptations

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  • La Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Rhône propose 58 vidéos à destination des AESH . Elles sont consacrées notamment aux missions de l'AESH, à l'école inclusive et aux différents troubles (à expression comportementale, du développement de la coordination, du langage, etc.).

    Plus de 60 vidéos qui durent entre 5 et 30 min et permettent de facilement s'auto-former

    A retrouver ici

    https://www.youtube.com/channel/UCqZJQYMDBGqimL7FFVnvZlA/videos

    Auto-formation AESH

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  • Vous avez dit inclusion ?

     

    J'ai eu la chance de consulter ce livre  qui vient juste de sortir.

    Test du guide pratique enseigner à tous élèves de chez EBLA

     

     

    L'ouvrage comporte 5 parties :

     

    Test du guide pratique enseigner à tous élèves de chez EBLA

     

     

    Test du guide pratique enseigner à tous élèves de chez EBLA

    PARTIE 1 : les BEP et l'institution

    - le référentiel de compétences du professeur

    - enseigner à tous les élèves : PPRE, PAP, PPS, PPEIP, PAI, SEGPA, ULIS ...

    - encadrement, équipe disciplinaires et pédagogiques

    - la notion d'inclusion

    - le partenariat à venir avec le médico-social au sein du PIAL renforcé

    C'est une partie qui cadre bien ce que sont les BEP avec une référence aux derniers textes en vigueur. On y trouve aussi des outils pour faire du lien avec les AESH ou préparer un PPRE.

     

    PARTIE 2 : les élèves à BEP sur le terrain

    - enseigner face à un groupe

    - le climat scolaire

    - enseigner en incluant tous les élèves 

    - adapter grâce au numérique

    - évaluer les élèves relevant d'un PPS

    - connaître les troubles selon les types d'ULIS

    - se questionner et expérimenter

    Cette partie nous invite à réfléchir sur le climat du groupe : vivre ensemble. Puis des idées d'adaptations pédagogiques faciles à mettre en oeuvre sont proposées avec des exemples concrets.

     

    Partie 3 : DIFFERENCIER , ADAPTER, PERSONNALISER ?

    - signification des 3 verbes

    - comment observer les élèves

    - des pratiques pour différencier et adapter

    Ce troisième temps nous propose des outils pour observer les élèves et des pistes pour adapter au mieux selon les besoins par la ritualisation par exemple tout en collaborant avec la famille.

     

    PARTIE 4 : SECURISER LE PARCOURS DES ELEVES A BEP

    - au fil des cycles

    - institution et orientation

    - rôle du professeur principal

    - rendre autonome les ados

    - travailler l'autonomie avec un adolescent handicapé

    - travailler avec l'accord de la famille

    Dans cette 4eme partie il va être questions des choix d'orientation entre ce qui est utopique et ce qui est réaliste et réalisable. Comment le travail autour des 4 parcours peut-être vecteur de sens et d'autonomie chez ces ados .

     

    PARTIE 5 : TRAVAILLER LE PARCOURS AVENIR ET L'ORIENTATION AVEC L'ELEVE ET SES PARENTS

    - parcours avenir et calendrier

    - l'orientation : un projet familial

    - l'orientation des élèves en situation de handicap ( circuit)

    - les diplômes de fin de collège ( DNB et CFG)

    Ce dernier temps nous propose de nous questionner autour du parcours au collège et l'oriention vers un projet professionnel. Quel est le circuit des demandes ? comment travailler avec le souhait du jeune, de sa famille et les contraintes de terrain ?

     

    Pour moi c'est un indispensable, à mettre entre toutes les mains des enseignants de l'ordinaire. il permet d'appréhender l'école inclusive de façon simple et pratique en accompagnant au mieux les élèves et les collégiens.

    L'auteure Christelle Valette nous a déjà gratifié de deux guides sur l'école et le collège. Merci pour toutes ces idées :)

     

    Pour vous procurer le livre c'est chez EBLA au tarif de 29 euros  ICI

     

    Test du guide pratique enseigner à tous élèves de chez EBLA

     

    Vous aimerez aussi les autres ouvrages :

    Test du guide pratique enseigner à tous élèves de chez EBLA

    Et ulis collège

    Test du guide pratique enseigner à tous élèves de chez EBLA

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  •  

    Bonjour à tous

     

     

    Je vais profiter de l'été pour mettre à jour le blog ...

    - supprimer des articles trop désuets

    - vérifier des liens

    - créer de nouveaux articles

     

    Je rejoins la communauté @etreprof et je serai là pour vous accompagner via Facebook et messanger tout au long de l'été.

    Eté studieux, été heureux

    Bien à tous

     


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  • Penser et panser l’après ?

     

    Depuis quelques semaines, le champ lexical de l’Education s’est radicalement médicalisé : protection, protocole, sanitaire, gestes barrières … A l’aube de la réouverture des établissements scolaires après une cinquantaine de jours de confinement, l’équipement de protection individuel se transforme. Jadis, les enseignants se munissaient de leur cartable et de leur stylo rouge, demain ils s’armeront d’un masque et de gel hydroalcoolique.

    Alors les enseignants sont-ils devenus des soignants ? En quelques sortes…probablement.

    Cela fait maintenant deux mois que les enseignants expriment le sentiment de travailler dans un service d’urgence. En effet, le scanner et le traitement de texte ont remplacé le cahier et doivent faire face ici ou là à des fractures numériques. Quand plus rien ne fonctionne, quand l’élève leur échappe : ils luttent et mettent des pansements sur des hémorragies pour ne pas les perdre. Ils opèrent sans relâche à coup de classe virtuelle. Des laboratoires d’expérimentation fleurissent pour tenter de nouveaux protocoles : quizzinière, learning apps…et de nouveaux traitements apparaissent : padlet, genially… Tout cela dans le but de réanimer le désir d’apprendre chez les élèves qu’on ne voit plus.

    Plus concrètement, les enseignants ont dû se réinventer dans l’urgence d’une crise sanitaire inédite. En recherche d’efficacité, les actions ont été rapides car il y avait cette volonté d’agir pour la continuité pédagogique. Aujourd’hui, loin des polémiques sur le bien fondé de l’ouverture des écoles, ils doivent dans l’urgence penser l’après confinement : peu de place pour la projection et l’anticipation.

    Au sein de cette crise sanitaire, nous cohabitons bien avec un double sens :

     -  un service hospitalier où les malades qui ne peuvent pas attendre sont transférés

    -  un rapport au temps qui nous contraint d’agir en situation

    Pris en étau, dans ce que Heidegger appelait «  le temps qui presse », entre un confinement qui n’en finit pas et une urgence de reprendre le chemin de l’Ecole, l’enseignant se réinvente encore pour être prêt.

    Prêt à quoi le 11 mai ?

    En terme d’organisation, tout est à repenser : les horaires, les flux, les transports, les emplois du temps, les groupes. Une réorganisation de l’Ecole en un temps record. Les équipes se concertent pour aménager, organiser, désinfecter…

    Au-delà de la préparation des locaux… comment se prépare-t-on à accueillir un retour de confinement ? Situation inédite, ô combien anxiogène, on ne peut faire l’impasse sur le vécu des élèves pendants ces 8 semaines…ont-ils côtoyé la maladie ? la mort peut-être ? la peur ?

    Le retour s’avère être une situation stressante alors plus que jamais l’expression « prendre soin » revêt un caractère essentiel. Cette crise sanitaire nous amène à  repenser aux travaux de Winnicott sur la notion de prendre soin (le care et le cure). Notre défi est certainement de prendre soin, en vue de guérir les éventuels traumatismes vécus pendant le confinement. Il va falloir aider les élèves à cheminer, restaurer le lien. Il va bien falloir penser à panser.

    Comment faire ?

    Et si le bien-être de l’élève et de l’enseignant primait sur l’évaluation ? la grammaire et la numération ? Et si on réapprenait à vivre ensemble après 50 jours d’absence ? Et si on faisait que cette rentrée du mois de mai soit placée sous le signe de la douceur ? Non pas qu’en mai l’enseignant fasse ce qui lui plaît, mais une rentrée en mai après un confinement est suffisamment extraordinaire pour s’arrêter un peu plus sur les compétences émotionnelles. Retrouver le lien social, permettre à l’enfant d’exprimer les ressentis et le vécu et par conséquent travailler autour des compétences psychosociales nous paraît être un levier.

    Les compétences psychosociales selon la définition de l’organisation mondiale de la santé se définissent comme «  la capacité d’une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne. C’est la capacité d’une personne à maintenir un état de bien-être subjectif qui lui permet d’adopter un comportement approprié et positif à l’occasion d’interactions avec les autres, sa culture et son environnement ». Nous avons tous dû mettre en oeuvre ces compétences pour gérer la période de confinement. Et il reste important de retrouver un équilibre.

    Seuls 30 % des enseignants ont connaissance des compétences psycho-sociales et savent qu’elles font partie des programmes de l’Education Nationale. En effet, depuis 2016 et la mise en place du parcours éducatif de santé, elles y figurent au même titre que le vocabulaire ou les fractions.

    Alors mettons à profit ces quelques semaines avant l’été pour travailler l’empathie, la motivation. Restaurons chaque être, prenons soin des uns et des autres : les enfants, les collègues, les familles.

    Pansons chaque enfant blessé dans les confins de son psychisme, aidons le à mettre des mots sur les maux, à vivre avec, à se développer dans un cadre structurant et bienveillant. Tendons la main aux élèves angoissés, contrariés, libérons la parole ou acceptons le silence, laissons une place au bonheur, au sourire qui vont permettre de regagner de l’estime de soi. Posons sur chacun un regard, une attention. Abusons de notre pouvoir d’éveiller chaque zone d’ombre, d’encourager chaque zone de lumière ; et transformons cette épreuve de confinement. Gardons les éléments positifs de cette crise, n’oublions pas mais donnons du sens.

    Et si au fond l’enseignant devenait  simplement pour ces quelques semaines un tuteur de résilience permettant de panser les stigmates ?

     


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